La législation Française étant ce qu'elle est, la chasse aux sorcières étant également monnaie courante, et le flou juridique encore toujours très flou, je change l'appellation de ma profession en HYPNOLOGUE Praticienne en Hypnose Ericksonienne et Hypnose Spirituelle Régressive.
En effet n'ont le droit de s'appeler "HYPNOTHÉRAPEUTE" que certaines professions cadrées et relevant du corps MÉDICAL.
Étant donné que je fais partie du corps PARA MÉDICAL en qualité d'Infirmière DE, j'ai le popotin entre deux chaises, même si j'ai à mon actif une longue prise en charge et accompagnement somatique, psychologique et psychiatrique des PATIENTS, que d'ailleurs en cabinet j'appelle "CONSULTANTS".
Car ATTENTION aussi à ce terme qui peut-être le motif justifiant un dépôt de plainte pour exercice illégal de la médecine.
Il en va de même pour le terme "ANAMNÈSE" que j'ai longtemps utilisé en service, et plus particulièrement en psychiatrie et qui NE DOIT PAS être employé en dehors d'un cadre médical... appelons le, alors : recueil de données, historique, entretien préliminaire, etc...
Je vois de plus en plus fleurir sur la toile des annonces vantant les mérites d'une formation d'un week-end ou même d'une journée "CERTIFIANTE" "DIPLÔMANTE" faisant de leurs participants des THÉRAPEUTES !!
C'est aussi pour cela que j'ai arrêté les formations en Access Consciousness ® , je formais des PRATICIENS tout en spécifiant qu'une journée ne suffisait pas à maîtriser une technique et qu'il fallait pratiquer, pratiquer, pratiquer, encore et encore... Bon nombre se disaient dès le lendemain "THÉRAPEUTES"...
Et c'est ainsi que parfois je reçois des personnes ayant butiné, de praticiens en praticiens pour se retrouver dans un état psychique et physique déplorable. Pour certains, je n'ai d'autre choix que de les envoyer vers un véritable MÉDECIN ou PSYCHIATRE.
Rien ne peut remplacer les années d'expériences dans l'accompagnement de l'humain. Un savoir FAIRE et un savoir ETRE sont la base et se construisent au fil des ans, au fil des consultations, au fil de son propre développement personnel.
Certes, il y aura toujours des exceptions formidables et recommandables au milieu de "croyants bien faire" et de "charlatans avérés".
Connaître ses limites, respecter un travail en cours fait par un autre praticien en ne surajoutant pas inutilement sa propre pratique, savoir renvoyer vers plus qualifié que soi, c'est humblement reconnaître qu'on ne peut être un sauveur.
Il est important également de rappeler que chacun a son libre arbitre et qu'en ce sens on ne peut forcer une personne à aller mieux. Cela peut relever, par exemple, de bénéfices secondaires : la personne a tout intérêt à rester dans l'état où elle se trouve (on s'occupe d'elle, on a pitié, etc...).
Et même si elle vient consulter, attendant de son interlocuteur un coup de baguette magique, il est du devoir du praticien de spécifier qu'il n'est qu'un outil et que sans l'intervention de l'ouvrier (le consultant), il n'y aura aucune création, aucun changement, aucun mieux-être.
L'IMPLICATION de chacun est donc indispensable. Donc, quand on donne des tâches inter-séances, des exercices, des petites lectures/écritures, cela a un sens, ce n'est pas une lubie destinée à vous infantiliser.
Il est également nécessaire de réajuster les objectifs, les attentes : vous n'êtes pas arrivé ici, ce jour, en un claquement de doigts, alors forcément il va falloir s'y mettre, et œuvrer, poser des actions, changer des fonctionnements, les intégrer, en faire des habitudes et savoir surtout réajuster en toute AUTONOMIE si besoin est. Ceci est le principe de l'accompagnement en coaching.
Un vrai coach a suivi une formation, et continue de se former, il a acquis des techniques ayant fait leurs preuves en communication/Pnl/analyse transactionnelle, etc. Ici aussi, l'effet de mode est présent, coach par ci, coach par là.
Certes il y aura toujours des personnes de bon conseil et de bonne volonté. Est ce suffisant ?
Écoutez votre cœur, soyez à l'affût de vos ressentis. Parfois le courant passe ou pas. Celui qui convient à l'un, ne va pas forcément à l'autre, car la technique ou l'école ne sont que du FAIRE, L'ÊTRE est la clé. L'alchimie qui se crée entre deux personnes, cette connexion vibratoire est fondamentale dans les interactions.
Reconnaissez qu'avec untel ou untel cela ne passe pas et ce n'est pas un échec, juste une constatation et une victoire pour vous.
Vous respecter est une preuve d'amour envers vous et tout bon praticien sera admiratif de cette écoute que vous avez pour votre personne.
Désolée pour le pavé, mais cela me tenait à cœur de vous parler de certains aspects de l'accompagnement HUMAIN.
Merci de m'avoir lue.
Pascale G
www.lechoixdetre.com
www.pascalegts.com
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