Et voilà le parcours du combattant commence...
Entre maux de tête d'un autre monde et rendez-vous médicaux étonnants et surtout affolants. Un abruti de neurologue qui me soutient que je suis dépressive et que mes douleurs viennent de là...
Sérieusement le plus benêt des étudiants en médecine est capable de voir qu'il y a un truc en trop sur ces images, non ?!
Bref, je ne sais encore comment mon compagnon s'est retenu de lui mettre sur la tronche à ce moment là.
Je suis arrêtée, plus de travail, mais le travail c'est la vie non ?! Non j'ai ordre d'aller voir mes parents dans les Hautes-Alpes, pour me détendre, bein oui je suis dépressive, n'oubliez pas !
Je file à Gap, je roule avec cette épée de Damoclès au dessus de moi, c'est fou, et si j'avais un malaise au volant ? Mais le pire est à venir.
Gap, 733 mètres d'altitude, la pression atmosphérique n'est pas celle de Nice. Mon crâne va exploser, je suis épuisée ! Je fais bonne figure, il ne faut inquiéter personne. Je suis obligée de repartir, c'est invivable. Curieux une dépression qui fait éclater la tête tout de même.
Bref, je vois le neuro chir, merci Professeur Lonjon, vous êtes le meilleur spécialiste français de cette pathologie et vous êtes à 5 minutes de chez moi !!!! J'ai de la chance dans mon malheur...
Examens, bilan tensionnel, cardio, neuro, électro encéphalo... Je travaille par intermittence, c'est pas raisonnable, je sais, mais je me sens "normale". Je souffre, je suis épuisée... on dirait que je me consume de l'intérieur.
Début juillet, j'en profite pour passer mon second degré de Reiki. Quelle aubaine, ces énergies me portent, de nouvelles connaissances sur un forum de Reiki Suisse, de belles rencontres, un soutien quotidien. Merci à ceux qui se reconnaîtront, vous êtes en mon cœur pour toujours.
Je n'ai pas une verrue plantaire qui partira avec un coup d'azote. Il me faut un autre avis. Direction la Timone à Marseille. Je vais voir le Professeur Fuentes.
Dans la salle d'attente, un homme de mon âge, sur un fauteuil roulant, il est recroquevillé sur le côté, il bave... séquelles d'un avc... Je craque, je me cache derrière la machine à café, et je pleure les torrents de larmes contenus depuis juin.
Le professeur me fait très peur, je suis une urgence, je risque gros... Nous rentrons à Nice, sans un mot, c'est lourd, très lourd.
Le lendemain je revois le Professeur Lonjon, à Nice, c'est décidé, je veux qu'on m'enlève cette "chose" ! Cela sera le 21/09/2010.
Vers l'infini et au delà !!!!! ...