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Pascale G. - Face book

Rêve étrange ...


Depuis quelques temps, je souhaite partager avec vous une expérience onirique datant de début janvier 2016. Mais voilà, j’ai de grandes difficultés à débuter mon récit. Je me dis, également, que le vocabulaire descriptif dont je dispose est bien léger face à l’expérience et aux sensations perçues.


En ce début d’année, alors que la liesse régnait encore et que tout un chacun était accro à son portable pour envoyer les sacro-saints vœux de bonne et heureuse année, de fortune et de santé, mes collègues et moi-même apprenions le décès brutal de notre petite collègue de 26 ans, par suicide, le 3 janvier.


Ma peine fut immense et elle l’est encore à ce jour, car mes Guides, fin octobre m’avaient alertée sur cette possibilité. Que faire ? Que dire ? Lorsqu’une personne dissimule sa souffrance à ce point, elle vous endort petit à petit et c’est ainsi que j’ai baissé ma garde, jusqu’à me dire qu’elle allait mieux. Ceci, comme ceux qui travaillaient et avaient festoyé dans le service pour Noël, avec elle. Personnellement, j’étais en congés, mais j’avais vu les photos, et, elle riait encore en ces instants.


Donc depuis la terrible annonce, c’était horrible, des torrents de larmes, de la culpabilité, des questionnements, des heures à revoir dans ma tête certaines situations, pour comprendre. Il est d’autant plus difficile de travailler en tant qu’infirmière en service de psychiatrie et de ne pas déceler le mal être de sa collègue... Le fait que les autres aient été bernés, eux aussi, n’était pas une consolation suffisante.

D’ailleurs, rien ne me consolait, et pourtant je suis la première à dire qu’il y a un “après”. L’arrêt des fonctions cardiaques, respiratoires et cérébrales ne sont pas le “The End” du film de la vie. Je suis intimement persuadée que notre âme quitte le corps lui ayant servi de véhicule terrestre lors de son incarnation pour retourner à la Source, comme le papillon quitte sa chrysalide pour déployer ses ailes.


J’étais toujours en congés, je n’avais pas la réelle possibilité de partager ma peine avec mes collègues et cela tournait en boucle dans ma tête tel le journal TV de BFM...


Toutes les nuits, mes rêves faisaient place aux cauchemars les plus terribles, sauf la nuit du 6 au 7 janvier. Et c’est là que je vais devoir exprimer avec des mots humains ce que j’ai vécu, ressenti au plus profond de mon être.


Je dormais, et j’ai su, comment vous expliquer cela, je me le demande ? J’ai su, voilà, une perception particulière, une certitude qui venait du plus profond de mon être. JE SAVAIS, je ne rêvais pas, il se passait quelque chose d’extraordinaire, je dormais, je savais que je dormais et je savais que je ne rêvais pas. Je percevais un climat en quelque sorte, j’étais comme dans une ambiance et je savais tout, comme si je touchais, je voyais, j’entendais, je sentais, je goûtais. Mes sens étaient tous en éveil et c’était bien plus que cela à la fois, une sorte de télépathie.


“On” me disait, on me le faisait percevoir comme une évidence : ma collègue était bien où elle se trouvait. “Ils” prenaient soin d’elle, il fallait que je sois sereine. Oui c’était un fait, une certitude, elle était bien mais quelque chose au fond de moi était dans la retenue comme un doute, un blocage.


Alors, “ils” m’ont fait savoir, par tous les moyens, toutes mes perceptions possibles, voire inimaginables qu’ils allaient me prouver que c’était la réalité.


Je suis très sensible aux heures dites miroirs, comme les 15.15, les 9.09. Bref, je m’amuse beaucoup de ces petits hasards du quotidien lorsque je tombe dessus. Alors là, quelque chose, sans me parler, m’a ordonné d’ouvrir les yeux, de regarder mon téléphone sur la table de nuit... je l’ai fait : 1.11 !!!!!!


Je me suis rendormie aussitôt, comme si de rien n’était et le manège a repris... Je vous passe encore cette énumération de sensations totalement impossibles à décrire avec nos mots... “Elle est bien, en paix, nous sommes avec elle, rassure toi, libère toi” ... “Le doute, toujours le doute... On va te le prouver”...


J’ouvre les yeux, je regarde le téléphone : 3.33 !!!!


Rebelotte, je me rendors immédiatement et je replonge dans ce bain curieux qui n’est ni un rêve endormi, ni un rêve éveillé, juste un état de conscience modifié dont je fais l’expérience.


Pour la troisième fois, ils essaient de me convaincre de la réalité de la situation, ma petite collègue est réellement soulagée, elle a quitté notre monde pour retourner d’où nous venons tous. Elle a laissé son fardeau sur terre, et elle se refait une santé dans une sorte d’hôpital pour âmes meurtries. Blocage, doute, impossible, c’est au fond de moi, cette force qui repousse une telle éventualité, alors que réveillée je le sais tout ça, j’y crois dur comme fer.


Dernière tentative de leur part, je me réveille, regarde l’heure sur le portable : 5.55 !!!!


Je me rendors, et me réveille naturellement à 7.35 (il faut le signaler, avec ce qui s’est passé précédemment). Je suis étonnement calme, d’une sérénité incroyable, aucune peine, aucune larme, à présent je sais où se trouve cette petite, elle est apaisée.


Cette expérience m’a chamboulée énormément et je vous la raconte car cette nuit, j’étais mal, je me suis couchée avec le cœur gros, car depuis le décès de notre collègue, notre service vit une crise sans précédant.


Depuis la découverte de ma médiumnité il y a un an et mes canalisations, par le biais de l’écriture, je suis devenue extrêmement sensible aux énergies environnantes. Le médecin m’a arrêtée pour prendre du recul, et me vider de ce trop plein de tristesse face un quotidien mêlant : injustice, cruauté, violence, dépravation, inaptitude... Le décès de ma collègue permet de mettre à jour de nombreux faits.


Hier, je me suis donc couchée tôt et j’ai demandé de l’aide à mes Guides, afin d’évacuer tout cela, cette énergie noire qui me dévore.


Je dormais et j’ai senti, lol, ça devient récurrent ! J’ai perçu face à moi, au bout du lit, un être de lumière jaune orangé qui m’observait comme une mère se penche sur le berceau de son bébé ! J’ai crié en me réveillant, pfiouuuu envolé. Mon ami qui regardait la TV est arrivé affolé, il n’y avait plus rien.


Voilà donc, comment ma petite vie tranquille, se transforme, depuis un an, en terrain de jeu pour l’au delà !!! Et que la mort de ma petite collègue a encore plus ouvert les portes à ce monde mystérieux qui nous entoure.


Si vous avez eu, vous-mêmes, de telles expériences je serais heureuse que vous me les racontiez.


Au plaisir de vous lire.


Pascale Messagère de l’invisible.


Merci de partager ce texte dans son intégralité avec le lien vers ma page, car il est ma propriété.




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